Mineral@Le Ciel

Mineral au Ciel

Grenoble, 20 Novembre, il neige. Il neige et ce soir je dois rencontrer "Mineral" au Ciel. Tout le long de la journée les nouvelles tombent, 15cm de neige à  Lyon, train annulé... Aà¯e la région est paralysée. Coup de téléphone des responsables du ciel «  Christophe les artistes sont bloqués à  50km de Grenoble pour l'interview on verra s'ils arrivent, on est même pas sà»r pour le concert » . Je décide donc de faire comme si tout allait bien, croisons les doigts, il parait que la méthode Coué peut marcher!

Arrivé au ciel en avance pour prendre des nouvelles fraïches j'aperçois Graig Walker emmitouflé dans son écharpe: au moins ils sont arrivé sain et sauf mais rien n'est encore certain pour cette interview, pas grave faisons semblant mine de rien et préparons nous...

Le premier concert est une surprise pour moi, car il n'y a pas de première partie au ciel mais deux concerts ! Pourtant Lisa Papineau est une habituée du Ciel, il s'agit la de son 4eme concert ici, et de mon premier, certains m'envieront de pouvoir la découvrir. Sur scène le trio enchaïne dans une grande complicité les morceaux et la voix de Lisa, parfois utilisée tel un instrument à  corde, est tout simplement magnifique. Ne ratez pas son prochain passage, elle reviendra, c'est certain !

Mais o๠en est mon interview... Changement de plateau, ce n'est pas le moment de poser des questions, on verra on verra...

Toujours aussi bien dans les fauteuils  du Ciel, blousons sur les jambes tel des plaids sur nos canapés nous ne voyons pas l'arrivée de Mineral sur scène. Ils commencent dans une douce pénombre leur concert. La silhouette de Graig Walker est découpée par les toujours très belles lumières du Ciel. Le contraste avec le concert de Cabaret Frappé est violent, je préfère cent fois Mineral dans cette configuration que dans un grand espace. Il ne s'agit pas seulement d'acoustique mais leur musique et leur présence sur scène est plus en adéquation avec le Ciel. Un set sans anicroche et l'on en prendrait bien encore un peu mais il est déjà  23h30 ! Ils reviennent pourtant malgré la fatigue d'une journée sous la neige pour un dernier rappel.

Bon il est 23h45 c'est fini, mais mon interview ? C'est à  ce moment que l'on vient me chercher : " Christophe  c'est bon pour l interview, mais tu as 5 minutes "!

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