69@Le Ciel

69@Le Ciel

Pour rendre hommage à  mon collègue j'aurais pu nommer cette chronique, "je me suis fait un 69 au Ciel", n'ayant pas sa verve, je lui consens ce titre et je resterais plus sur l'impact que m'a fait cette soirée. Comme nous en avons maintenant l'habitude et la joie, le Ciel ne nous a pas préparé pour cette fin de weekend radieux, un mais deux concerts. Je ne parlerai pas ici du premier concert de Sià¢n Pottok, car elle mérite à  elle seule une chronique et j'espère pouvoir l'interviewer lors de son prochain passage que j'attends déjà  avec impatience €¦.

 

Nous avons interviewé 69 avant le concert, j'avais en souvenir les concerts de Corleone, car si vous ne vous en souvenez pas, nous retrouvons dans le duo 69 Armand (Corleone). Il y a quelque mois nous avons eu à  Grenoble des groupes de la même veine, sur cette même scène du Ciel And Also The Trees, sur la scène de la Bobine : Frustration. Il est clair que 69 est plus proche de Frustration en terme d'énergie dégagée.

 

Dès le premier morceau Armand commence à  maltraiter son pied de micro, en ne faisant pratiquement qu'un avec lui en l'enlaçant, le torturant le retournant il le malmène, on se demande toujours si ce dernier ne va pas rendre son dernier souffle. Armand accompagné de Virginie à  la guitare et de Stéphan (Corleone, Dyonisos) au clavier vit les textes de 69, on parle d'interprétation, dans ce cas cela prend tout son sens. Afin de donner un style bien marqué, un seul micro ne devait pas suffire et à  partir du troisième morceau Armand va composer sur scène les morceaux non pas à  4 mains mais à  deux micros, on a alors un jeu parfait de passage de l'un à  l'autre ce qui marque la place donnée au chant dans ce groupe.

 

Un concert parfait se terminant comme l'album de New Order. Un grand merci au Ciel et à  69 pour ce concert. Vive les dimanche au Ciel !

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Nadine Shah@Le Ciel

Nadine Shah@Le Ciel

Jour J ou plutôt soirée S de lancement du 17ème festival «les femmes s'en mêlent » à  Grenoble au Ciel. Pour cette première soirée Le Ciel nous a proposé la très attendue Nadine Shah ainsi que Toni en ouverture de ce concert.

On peut effectivement parler de la 'très attendue' Nadine Shah que les Inrocks ont couronné par une aura de louanges: « ce fantasme réalisé, Nick Cave et PJ Harvey ont une fille ». Ma curiosité était donc à  son comble en attendant l'interview et le concert dans les loges du Ciel. Je vous laisse découvrir l'interview et je me concentre là  sur l'expérience du concert.

Après le minimalisme de Toni, seule sur scène avec pour tout instrument une guitare et sa voix, Nadine Shah apparait dans un format plus classique : basse, batterie, guitare et son clavier.

Pour ceux et celles qui ne connaissent pas Nadine Shah, il faut savoir que sa voix est tout simplement profonde et envoutante. Elle a su captiver le Ciel par son attitude mélangeant les compositions qui sont effectivement empruntes d'une certaine tristesse ou mélancolie. Son attitude entre les chansons ou son sourire et la communication qu'elle a engagé avec nous a fait de ce concert une parfaite entrée pour ce 17 ème festival.  A tel point que lorsqu'elle annonce sa dernière chanson, un spectateur d'une manière si naturelle a dit « non » et un lien s'est alors crée entre ce spectateur et Nadine Shah. Un joli moment et une standing ovation pour finir la soirée, pardon pour commencer le festival, merci Nadine et à  bientôt.

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